Le coton bio
L'agriculture biologique de coton
Pour que le coton soit bio, c'est tout d'abord sa culture qui doit être biologique. L'agriculture biologique du coton respecte l’homme et la planète: pas d'utilisation d’engrais chimiques, pas de pesticides ni d'OGM.
Le coton bio est en grande partie issu de petites structures ou coopératives qui respectent les principes du commerce équitable. Il provient principalement d'Inde, du Bénin et de Turquie.
Certains fournisseurs contrôlent la production du coton du champ jusqu’au produit final. Ils donnent assistance et support aux paysans et garantissent la vente de leur coton bio à prix équitable, permettant aux producteurs et à leurs familles de vivre décemment. La qualité «bio» du processus est contrôlée et certifiée par des organismes reconnus au niveau international (SKAL, IMO,…).
Le tissu de coton bio
Pour que le tissu obtenu à partir du coton soit lui aussi certifié bio, et réponde aux normes du standard GOTS, référence en terme de certification du textile bio, l'agriculture biologique de la plante ne suffit pas. Il faut de plus que la transformation de la fibre se fasse de la manière la plus respectueuse possible de l'environnement : pas d'utilisation d'agents blanchissants toxiques tels que le chlore, teintures avec des encres à base d'eau et les usines doivent disposer d'un système de traitement des eaux usées.
Les techniques de tissage et de tricotage du coton sont très évoluées, à partir de sa fibre on obtient de nombreux types de tissus avec des épaisseurs et propriétés différentes. Sur Filabio, le coton bio se trouvera dans les chaussettes, les sous-vêtements pour Femme ainsi que pour Homme, les t-shirts en jersey, certains articles en maille ainsi que les articles en molleton.
Le coton conventionnel
La culture conventionnelle de coton entraîne une pollution énorme des sols, de l’air et de l’eau. Bien qu’elle n’occupe que 2,4% de la surface agricole mondiale, elle consomme à elle seule 24% de la totalité des pesticides vendus dans le monde. De plus, le coton OGM représente plus de 20 % de la production mondiale.
Les pesticides, dont des doses importantes ont été retrouvées dans le lait maternel, sont cancérigènes et source de maladies.
Pour la transformation classique du coton après récolte, les fibres subissent des traitements aux produits chimiques très polluants : blanchiment au chlore, teintures aux métaux lourds, traitement au formaldéhyde, etc… Les résidus de ces produits chimiques provoquent des irritations cutanées et des allergies au contact avec la peau sensible, surtout avec la peau de bébé.
